samedi 23 mars 2013

Comme une envie de... gnocchis de courge butternut

J’inaugure ma rubrique «recettes» aujourd’hui! Enfin... «recettes» je risque d’en décevoir certain(e)s car je n’ai rien pesé... Mais j’ai pensé à prendre des photos!

J’avais donc dans mon frigo une courge butternut achetée samedi dernier à la ferme. Je l’avais laissée tomber par terre et elle s’était fendue, j’ai donc voulu la cuisiner rapidement pour qu’elle ne pourrisse pas. A la base, j’avais juste en tête de la cuire et de la manger telle quelle avec un peu de sauce tomate et des olives. Puis, l’idée à germé : pourquoi pas des gnocchis ? D’habitude, je les fais à la traditionnelle, avec des pommes de terre, mais j’avais vu ça un jour sur un blog (je ne sais plus où...) et l’idée était restée dans un coin de mon cerveau...

Bon, je vais pas vous mentir, il faut du temps... Comptez au moins deux heures du début jusqu’à la fin de la cuisson si vous n’avez pas d’assistant en cuisine. Mais ça vaut le coup ! Rien à voir avec les gnocchis que l’on trouve emballés au supermarché.

C’est aussi une bonne occasion de présenter un plat «100 % zero waste» ! Car les seuls emballages utilisés sont compostables et aussi parce que, quand je fais des gnocchis, il ne reste jamais rien !

Ingrédients pour 4 personnes (qui ont bon appétit):

une courge butternut (achetée sans emballage à la ferme - voir mon post de la semaine dernière)
un oeuf (idem courge)
de la farine - à vue de pif +/- 500 gr (emballage en papier, compostable)
Sel (emballage en papier, compostable)



D’abord, il faut faire cuire la courge jusqu’à ce que la chaire soit tendre. Vous pouvez la cuire au four ou à l’eau bouillante. J’ai choisi de la cuire à la casserole parce que mon four est grand et que je trouve dommage d’utiliser toute cette chaleur pour une seule courge...

Quand elle est cuite, la laisser refroidir un peu, vider la chair et la réduire en purée. Si elle rejette trop d’eau, la faire égoutter un peu dans un passoire. Ca vous donne ceci...





Ajouter un oeuf et de la farine. Je n’ai pas pesé la farine mais pour les gnocchis je ne suis jamais vraiment de recette. Il faut vraiment le faire à l’instinct car cela dépend de l’humidité de la courge (ou des pommes de terre)et de la taille de votre oeuf. Le but étant d’arriver à avoir une pâte qui ne colle pas trop et se détache des parois de votre plat assez facilement. Donc, un truc dans ce genre-là...




Ensuite, il va falloir fariner généreusement votre plan de travail et faire des boudins de pâtes, pas trop gros, plus ou moins de la taille d’un pouce. Attention, ça prend vite de la place...




Quand tout vos boudins sont façonnés, il faut les couper en petit bouts. La tradition veut qu’ensuite on roule chaque petit bout obtenu sur une fourchette (ou bout de bois rainuré prévu à cet effet...) afin de donner une jolie texture au gnocchi. Pour ma part, je ne le fais pas. D’abord parce que ça prend un temps de dingue (!) et ensuite parce que ça ne change absolument rien au goût. Si vous avez la patience, vous pouvez toujours le faire... Ca donne ça (désolée la photo est floue)...



A ce moment, si vous voulez, vous pouvez les congeler sur un plaque, en faisant attention à ce que les gnocchis ne se touchent pas sinon cela donnerait une pape immonde en décongelant. Une fois que les gnocchis seront congelés, vous pouvez les rassembler dans un plat ou sachet.

Maintenant, il faut les cuire. Faites chauffer une casserole avec de l’eau et une cuillère à soupe de sel. Quand l’eau bout, prenez une vingtaine de gnocchis et plongez les dans l’eau. Il ne faut pas en mettre trop à la fois car sinon tout colle et ça donne un truc gluant immangeable... Moi, je les prends avec ma palette à pizzas, c'est plus facile pour les prendre et les plonger dans l'eau sans se brûler...



Dès que les gnocchis remontent à la surface, enlevez les avec un écumoire ou une petite passoire, et déposez les dans un plat ou une passoire.




Vous pouvez rajouter un peu d’huile ou de la sauce que vous avez choisi comme accompagnement, pour éviter qu’ils ne collent entre eux. Répétez l’opération jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de gnocchis. And voilà !

Vous pouvez assaisonner ça comme vous voulez : pesto maison, sauce bolognaise, sauce tomate, sauce puttanesca, sauce au fromage. Vous pouvez aussi les gratiner avec du parmesan et de la mozzarelle... Tout est permis ! Pour ma part, aujourd’hui je les ai juste poêlés avec un peu de beurre, beaucoup d’ail, du persil, sel, poivre et un peu de piment séchés.







Juste miam !

;-)

See you soon

Kokane

vendredi 22 mars 2013

Quand une panne de machine à laver vous désencombre… et vous rapporte 2 euros !




Ce week-end, je parlais avec ma maman des électros qui ne sont absolument plus faits pour durer.

J’ai eu, en 5 ans de temps, 3 lave-vaisselles. Le dernier, que j’ai depuis un peu plus d’un an, est déjà tombé en panne 2 fois (plus en réalité, mais le premier problème, nous avons appris à le régler par nous-même…). Je lui disais qu’un des rares appareils avec lequel je n’avais jamais eu le moindre problème, c’était ma machine à laver… Eh bien, il suffisait de le dire pour que le soir même, la machine ne veuille plus vidanger et  que toutes les loupiottes se mettent à clignoter, semblant me crier « alerte, alerte, alerte »… Ah non ! Je venais de prendre rendez-vous pour le lave-vaisselle qui ne chauffait plus, pas question de prendre rendez-vous pour le lave-linge… 

J’ai cherché le manuel. Il y a une liste reprenant les erreurs les plus courantes et la façon de les réparer mais comme par hasard, pour ce que je constatais chez moi, il était indiqué « une anomalie a été détectée, veuillez contacter le service technique ». Tu me prends pour une bille ou quoi Mr Indesit ??? Un petit coup d’œil sur la facture d’achat pour vérifier si le bazar était encore garanti. Tiens donc, il n’est plus sous garantie depuis fin janvier… j’ai de la chance il a tenu un mois de plus que prévu par le fabricant ! :-)
 
Ni une, ni deux, je débranche la fiche d’arrivée d’eau, la prise de courant, je vais chercher mon tournevis et c’est parti. Je démonte l’arrière… de toute évidence ce n’est pas par là que ça passe… je chipote, à gauche, à droite, devant… Devant ! C’est par là que ça se passe… en fait, le filtre était encombré avec des attaches à rideaux et 2,30 euros… C’est bien la première fois qu’une panne me rapporte de l’argent… Je rebranche, fais tourner la machine à vide pour voir si l’écoulement se fait correctement. Tout est en ordre ! Panne réparée !

Points positifs :


-         -  J’ai pu mettre en pratique une philosophie toute nouvelle chez moi, que j’ai lu sur je ne sais plus quel blog récemment : quand un problème survient, postposez-vous dans un an : est-ce que ce problème en sera toujours un ? Dans la plupart des cas, il n’en sera plus. Soit vous l’aurez réglé, soit vous serez passé à autre chose et vous l’aurez peut-être même oublié… donc pas la peine de s’énerver !
-          - J’ai gagné 2 euros !
-          - C’est gratifiant de réparer quelque chose que vous n’auriez jamais imaginé pouvoir réparer vous-même (bon j’ai pas changé le tambour non plus, j’ai juste nettoyé le filtre, mais quand même…)
-          - Le fait d’enlever la machine à laver et le sèche-linge (qui était posé au-dessus de la machine) m’a encouragée à désencombrer mon espace buanderie que j’avais un peu négligé depuis le début de ma grande opération « nettoyage par le vide » (je ferai un post plus détaillé sur ma buanderie dans ma série d’articles « désencombrement pièce par pièce »)



Conclusion : avant de se faire arnaquer par les grandes marques de la distribution, toujours vérifier si on ne peut pas régler le problème par soi-même !

See you soon

Kokane

Tenir le cap...



Persévérer n’est pas toujours simple quand, tout autour de nous, les gens sourient quand on leur parle de nos démarches ou pire… ne s’en retournent pas…

Hier, après mes courses hebdomadaires, j’étais un peu démoralisée… J’ai un peu eu l’impression d’être un ovni parmi les autres consommateurs. Si on rajoute à ça que je n’ai encore reçu aucune réponse à mon courrier envoyé aux commerçants des alentours… C’était pas la joie…

Mais si vous commencez à me connaitre un peu, vous savez que j’ai la tête dure ! Pas question de me laisser décourager très longtemps. J’ai donc réitéré mon courrier, plus court cette fois, plus concis et moins explicatif, que j’ai renvoyé à certains commerces que je n’avais pas encore contacté.
Voici l’exemple envoyé au fromager/charcutier :

Bonjour,

Dans un souci écologique, je mène actuellement une expérience « zéro déchets » dans la région de Charleroi et environs. J’aimerais savoir si vous seriez d’accord et autorisé à remplir mes bocaux, contenant ou sachet en tissus sans fournir votre emballage habituel lors de l’achat de fromage et charcuterie, ceci afin d’éviter toute forme d’emballage non recyclable/compostable.

Les résultats de mon expérience seront partagés sur mon site internet afin d’encourager mes lecteurs à visiter les commerçants qui ont coopéré à l’opération. (http://masdekokane.blogspot.fr/)

J’espère pouvoir vous compter bientôt parmi mes commerçants de référence !

Merci d’avance de votre réponse

Cordialement

Roxane Tombelle


J’espère du fond du cœur avoir une réponse positive…

Prochaine démarche ? Retourner faire un tour du côté des marchés, les gens seront peut-être plus ouverts…

« Celui qui ne veut pas trouve une excuse, celui qui veut trouve un moyen… » (Proverbe arabe)

See you soon

Kokane

samedi 16 mars 2013

Des courses (presque) "zéro déchets" à la Ferme du Pavé, à Gozée

Il y a deux semaines, je vous parlais de ma lettre écrite aux commerçants des environs et qui expliquait ma démarche citoyenne, leur demandant s’ils étaient partant pour participer à ma grande opération «zéro déchets». Quelle déception, deux semaines plus tard, de n’avoir reçu aucune réponse, positive ou négative... Mais je ne me laisserai pas abattre si facilement ! Cet après-midi, j’ai donc tout préparé en me rendant à la ferme du pavé, à Gozée. Je ne leur avait pas envoyé le mail, mais c’est la ferme à laquelle je me fournis habituellement en légumes, beurre, oeufs, fromage, jus de fruit. J’y suis allée confiante, tout d’abord parce que les fermiers sont super gentils. C’est un  plaisir d’arriver là et de voir que les gens vous reconnaissent semaine après semaine. Je trouve que le côté sympathique des courses s’est perdu de nos jours, avec les grands magasins. Le sourire de la crémière, ça fait du bien au moral ! J’étais confiante également parce que c’est un des rares endroits où les gens ne me regardent avec des yeux ronds comme des billes lorsque je sors de mon «sac à course» les sachets que je réutilise semaine après semaine  pour emballer mes fruits et légumes(jusqu’à ce qu’ils ne soient vraiment plus utilisables, là je prendrai des sachets en tissus). Mon challenge aujourd’hui, c’était d’apporter ma cloche à fromage et donc d’éviter l’emballage cellophane qui accompagne mon «petit basile aux herbes» que j’aime tant. Deux mots pour expliquer la démarche, et j’ai été accueillie avec un grand sourire (pas moqueur, taisez-vous les mauvaises langues !). Natacha (la fermière) a juste pris le plastique qui protège sa grande roue de fromage pour peser le morceau qu’elle venait de me couper, et elle a déposé le fromage dans ma cloche. Merci Madame ! Elle m’a également demandé : «et pour la boucherie vous faites comment ? Parce que moi, j’ai déjà demandé à la boucherie d’éviter les barquettes en plastique, mais ils n’ont pas voulu...» Cette femme est géniale, elle pense comme moi ! Bon, je dois m’avouer vaincue, sur ce coup là, je n’ai pas encore trouvé de solutions... A part peut-être arrêter la viande complètement... Mais je ne me sens pas encore prête...



Résumé des courses ?


Des chicons (endives pour mes amis français - oui j’suis belge hein moi une fois), de la salade de blé et des poires : emballée dans mes sachets de réutilisation
Une courge butternut : pas emballée, directement dans le cabas
Du beurre: emballé dans du papier, recyclable et/ou compostable
Du fromage : «petit basile» et «petit basile aux herbes», fromage locaux, direct in the cloche
Deux bouteilles de jus de pommes 100 % naturel : les bouteilles ne sont pas consignées, mais elles sont réutilisées si on leur rapporte
Douze oeufs : rangées dans ma boîte à oeufs, que je ramène et fais remplir chaque semaine.



Regardez-moi ça comme c’est beau !

Pour être tout à fait parfait, il faudrait que j’utilise des sacs en tissus... ça arrive, ça arrive, la machine a coudre va bientôt retrouver une place de choix dans le bureau où je suis en train de finir mon grand nettoyage... je vais d’ailleurs y retourner de ce pas, mais j’étais trop impatiente de vous raconter ma petite aventure :-)

Ah, j’allais oublier ! J’ai créé une page Facebook pour le blog. Vous y retouverez des petites notes plus courtes qu’ici, des photos, mes petits commentaires quotidiens... Je n’ai pas encore trouvé le moyen de mettre un lien direct entre le blog et la page Facebook mais j’y travaille... En attendant, vous pouvez y accèder en cliquant sur le lien suivant :
https://www.facebook.com/pages/Le-Mas-de-Kokane/469882253077157

Passez un excellent week-end, et bonne Saint Patrick à tous !

See you very soon

Kokane

vendredi 15 mars 2013

Minimalisme pièce par pièce : la salle de bain

La salle de bain, une pièce devenue depuis quelques années l’espace de relaxation par excellence si l’on en croit les magazines déco/beauté et les sociétés en sanitaires. Une douche multi-jets couleurs, un évier avec robinet automatique, un bain massant hydro-turbo-ionique, un mobilier design avec jantes chromées, des toilettes avec nettoyage nucléaire automatique du postérieur, ou encore un peignoir de bain en peau d’ours en peluche, sont autant de choses à avoir absolument pour être zen et détendu(e)…

Et si le véritable luxe dans la salle de bain, c’était la simplicité ?

Mon rêve depuis toujours ? Une salle de bain avec douche italienne (sans cabine, sans vitre, juste un pommeau de douche et une évacuation d’eau), une planche en bois avec un évier en pierre, un miroir, des étagères  intégrées dans le mur, le tout en Tadelakt couleur crème… aaaaaaah c’est beeeauuuuuu…

Bon, j’en suis loin… mais je peux quand même rêver, non ?!

J’avais, au début de mon grand nettoyage, fait un premier passage dans la salle de bain et j’ai fait un deuxième passage cette semaine. Voilà les résultats.

Les licenciés :

- Les serviettes abîmées : pas forcément les vieilles serviettes, parce que de vous à moi, je trouve qu’un vieux drap de bain essuie généralement mieux qu’un  neuf. Mais les serviettes effilochées, quand on a 6 étagères remplies de serviettes en bon état, il vaut mieux s’en débarrasser. Pour ma part, je ne les ai pas jetées, je m’en sers comme torchons (serpillière pour mes amis français ;) ) lorsque je nettoie, pour essuyer le sol : c’est top ! mieux que la microfibre, pas de trace et presque sec tout de suite, je conseille si vous ne savez que faire de vos vieux essuies

- Les essuie-mains : vous savez, ces petits bout d’essuies de 30 cm sur 20, qui ne servent jamais… pas la peine d’en avoir 15, j’en ai gardé 5, les moins moches, pour quand on a des invités. Et sur ce coup là j’ai été généreuse parce qu’un ou deux auraient été largement suffisants…

- Les fleurs de douches déchirées : parce qu’il y en a d’autres en très bon état, tout simplement. Personnellement, je pourrais m’en passer définitivement quand il n’y en aura plus, je me lave déjà quotidiennement avec  un gant de toilette… mais je  ne sais pas si Fabien sera d’accord :-/

- Les médicaments périmés ou solitaires : qui ne servent plus et pourraient même être dangereux… je pense que c’est à faire au moins une fois par an… Quant au médicament qui sont encore bon mais qui ne servent plus, mieux vaut les rendre à la pharmacie, ils les donnent à des associations caritative (style médecin sans frontières), on fait un geste pour la planète en ne les mettant pas à la poubelle et un geste pour un malade qui ne pas la chance d’avoir accès aux soins de santé.
J'ai aussi fait un bac "pansement" et un bac "spécial chat" avec les médicaments de mes matous. Je n'aime pas trop donner des médicaments à mes poilus, mais avec 2 amputés sur 4, je dois parfois me résoudre à leur donner un coup de pouce pour les garder le plus longtemps possible...

- Les sous-vêtements dépareillés, troués et abîmés : j’ai lu récemment un article sur le raccommodage de chaussettes, afin d’éviter le gaspillage… Ok… je trouve l’idée super bonne, c’est un savoir-faire qui se perd et qui a du mérite à être réappris… Mais quand on a autant de paires de chaussettes que mon homme, je vous assure, même en jetant celles qui ne peuvent plus être portées, il en a sûrement assez jusqu’à la fin de ses jours ! Suite à ce constat, j’ai d’ailleurs refait un tri et je suis parvenue à un compromis convenable : un tiroir de slips, deux tiroirs de chaussettes. Ça fait tout de même une commode entière de sous-vêtements… pas très minimaliste tout ça, mais toujours mieux que 2 meubles…

- Les bas collant trop petits : parce qu’il n’y a rien à faire, j’ai pris 25 kg en un an à cause de ces foutus médoc et malgré toute ma bonne volonté ils restent bien accrochés. Fini les résilles et bas à carreaux écossais taille 36… Pas la peine de remuer le couteau dans la plaie en ouvrant le tiroir chaque matin…

- Produits de beauté,  soins du corps, maquillage et accessoires : je les mentionne ici parce que c’est bien là qu’ils se trouvent chez moi mais oyez, oyez, article spécial fille en préparation uniquement sur les cosmétiques et l’hygiène corporelle – coming soon :-) Je veux juste dire que de deux étagères et deux tiroirs bien remplis(oui j’étais une « makeup addict » ), je suis passée à un tiroir pas trop rempli… et le pire c’est que j’ai encore du choix !

- Les électros « spécial salle de bain » : j’ai viré mon lisseur à cheveux. Parce que vu ma tignasse toute bouclée, je suis incapable de me faire un brushing : ça prend trop de temps, c’est mal fait et après deux heures devant le miroir à essayer d’avoir un résultat convenable, j’ai toujours fini par me repasser la tête sous l’eau !

- Du coup, exit aussi les brosses à cheveux : ça sert à rien, si j’essaie de les peigner ou brosser « à sec » je me retrouve avec le manche en main et le reste accroché dans le tas de poils…

- Les lingettes pour sanitaires : pas besoin d’être très loquace, tout le monde sait que les lingettes sont des bombes pour l’écologie.  Je n’en ai jamais vraiment fait usage quotidien, mais j’en utilisais de temps en temps quand j’étais feignasse d’aller chercher le produit d’entretien… honte à moi...

Ce que je garde

-          Deux peignoirs de bain, un pour Fabien, un pour moi : un petit luxe bien agréable pour ne pas « se les geler » en sortant de la douche.

-          Les serviettes de bain : 2 étagères de grandes, 2 étagères de petites. Bien plus que nécessaire. Quand je vois certains minimalistes qui n’ont qu’un drap de bain par personne je me dis que j’ai encore du chemin à parcourir… mais bon, nul n’est parfait… et puis ça me laisse de la marge si je n’ai pas envie de lessiver pendant 1 mois ! :-)

- Une étagère avec les gants de toilettes, fleurs de douche, un gant de crin : j’ai retrouvé le gant de crin derrière une pile d’autres choses, je ne savais même plus que je l’avais… Il remplace avantageusement les gommages pour le corps et active la circulation sanguine

- Une étagère où je range nos affaires pour traîner à la maison le soir...

- Une étagère où je range les médicaments dans un bac. J’ai placé les boîtes de médicament de sorte à voir directement le nom du médicament quand j’enlève le bac en question, comme ça plus besoin de tout retourner quand j’ai besoin d’un truc.

- Un bac à linge sale : avant j’en avais trois, un pour la couleur, un pour le noir, un pour le blanc. Maintenant je mets tout dans un seul bac et le week-end je trie. Si j’ai assez pour remplir une machine – ce qui est généralement le cas - je la fais tout de suite. Je suis depuis beaucoup plus à jour dans mes lessives… et surtout, j’ai moins de repassage en une seule fois !

- Le sèche-cheveux : ça je ne saurais pas m’en passer... sinon je ressemble vraiment à rien...

- Le pèse-personne, régime oblige... elle d'ailleurs trouvé sa place aujourd’hui dans l’armoire désencombrée. Comme ça, elle reste dans la salle de bain, mais ça m’enlèvera la tentation de monter dessus tous les matins... enfin, j’espère !

- Un épilateur électrique à double embout : épilateur d’un côté, rasoir de l’autre. Je l’ai depuis des années, j’en suis super contente et ça évite les déchets des rasoirs jetables ou autre pot de cire et crème dépilatoire...

- Une petite poubelle... parce que je ne suis pas encore au niveau de mon gourou, Béa de Zero Waste Home...

- Des brosses à dents en plastique, à défaut d’avoir trouvé une alternative écologique raisonnable d’un point de vue coût et émission en dioxyde de carbone...




On veut voir !

A la demande d’une fidèle lectrice, j’ai fait des photos ! :-) je n’ai malheureusement pas d’avant/après à montrer parce qu’en commençant mon désencombrement, je n’avais pas spécialement l’ambition d’en faire un blog... Donc je vous montre ce que c’est maintenant... rien de bien poilant, c’est juste des meubles de salle de bain ;-) mais si ça peut aider... J'ai fait comme j'ai pu avec mon petit appareil pour la qualité des photos, la pièce étant située au  nord et les photos ayant été prises ce soir en rentrant du boulot... J’essaierai d’étoffer l’album au fur et à mesure, vous pourrez retrouver les photos sur la page Facebook du blog très bientôt (actuellement en préparation).












Je vous souhaite à tous et à toutes un très beau week-end

See you soon

Kokane

lundi 11 mars 2013

Désencombrement pièce par pièce : le salon




Cet article sera court ! Pas que je n’ai pas de salon, non, non… Le salon en lui-même est d’ailleurs assez volumineux, un « mange-personne » comme l’appellent mes amis : large, confortable et douillet… Mais, contrairement à la cuisine qui est mon domaine, le salon est le domaine de mon homme ! Vive les clichés ! ;-) Donc désencombrement réduit…



Cela fait des années que l’on a plus la télédistribution. Je pense qu’en tout et pour tout, nous l’avons gardée un an. Puis on en a eu ras le bol ! Toujours les mêmes émissions à la con, toujours les mêmes films… Par contre, nous sommes de véritables geeks et cinéphiles, donc on a toujours un écran pour regarder les séries et films que l’on télécharge sur l’Itunes store ou que l’on loue. De plus en plus de chaînes permettent désormais de regarder leur programme en ligne. Donc quand une émission nous intéresse vraiment, il y a toujours moyen de la regarder.

Les rescapés de l’ouragan Roxane (prononcer à l’américaine, ça fait plus classe):

On trouve donc dans le meuble-télé du salon : un ampli, des baffles, un mac mini, deux disques durs branchés sur la télévision, une Wii (j’hésite encore à la revendre…j’aime bien jouer à Super Mario ! )

Une table de salon (qui à mon avis ne va plus faire long-feu)sur laquelle je ne pose plus rien comme déco. Sur la planche du dessous, une grande boite en bois avec couvercle dans laquelle on range les télécommandes, câbles divers (pour les ordinateurs et téléphones portables) et la brosse de toilettage de nos chats. Quand ils ne sont pas utilisés, on y trouve aussi nos deux portables.

Une lampe en galet de bois que mon papa m’a offerte quand j’ai quitté la maison.

Dans le coin de la pièce, entre les deux fauteuils, un guéridon acheté chez maison du monde sur lequel se trouve une lampe led et un bouddha en bois sculpté, tous les deux offerts par ma meilleure amie.

Dans l’autre coin, un coffre de transport vintage que j’ai hérité de mon grand-père, avec encore un bouddha et une plante(en hiver car l’été elle est dehors).

Et enfin, un repose-pied que je m’étais acheté quand j’ai eu des problème santé et que mon traitement me donnait de la rétention d’eau. Je l’ai définitivement abandonné (par dépit…). Il sert maintenant de fauteuil pour chats, même si parfois, par excès de bonté, ils veulent bien me le prêter…

Ce qui n’a pas survécu

En fait, avant il n’y avait pas tant de choses en plus, si ce n’est beaucoup de déco (bougeoir, porte-encens, vases et encore plus de bouddhas) et des livres et magazines qui s’entassaient sous la table. J’avais aussi un petit panier rempli de tout et n’importe quoi, comme une pelote de laine, un crochet, un clou, un bout de plastique d’un objet qui avait probablement dû exister un jour… tiens un bout de biscuit aussi… hum…Ce qui devait être rangé ailleurs l'a été, le reste (surtout les magazines) a été jeté.

J’ai également viré une lampe de coin sur pied. D’abord parce que je ne l’aimais pas, soyons honnête ! C’est une lampe au design douteux qui aurait probablement eu sa place dans un studio d’étudiant mais pas chez moi ! Mes beaux-parents l’avait amené un jour sans rien me demander, parce qu’ils trouvaient qu’on manquait de lumière… Moi je pense plutôt qu’ils en avaient mare de la voir et qu’ils ont voulu s’en débarasser ! lol Et deuxième raison, tout à fait valable cette fois, elle avait un problème sérieux car l’éclairage n’était pas constant, la luminosité augmentait et baissait toute seule lorsqu’elle était allumée, et parfois, elle se mettait à clignoter toute seule quand elle était sensée être éteinte… ou alors y’ a un esprit dans ma maison ! C’est possible aussi…

Victime de la queue de l’ouragan, attention danger d’extinction

Ce que j’aimerais encore changer, comme sous-entendu plus haut, c’est la table de salon… C’est une table d’inspiration chinoise, assez volumineuse par rapport à l’espace disponible, en bois compressé avec un placage imitation bois. Le placage commence franchement à devenir moche, abimé, et je dois reserrer les pieds chaque semaine… Mais elle tient encore, donc je me tâte…  J’aurais aimé changer contre des tables gigognes en bois de teck. J’ai en tête 3 cubes emboîtables que je pourrais mettre à côté du fauteuil, et les placer au milieu de la pièce uniquement lorsque je reçois des gens… Bon, je vais arrêter de rêver… A moins que peut-être, en récupérant le bois des palettes à la cave, je pourrais faire ça, en teintant le bois avec mon huile de teck que j’ai déjà utilisé pour la table de la salle à manger et puis… STOOOP… J’ai des choses plus urgentes à faire avant…

Et chez vous ? Le salon c’est « zone à risque, attention danger nucléaire » ou plutôt « temple tibétain, attention bouddha médite » ?

See you soon

Kokane