mardi 26 février 2013

Minimalisme pièce par pièce : la salle à manger

Il y a quelque mois, j’ai racheté sur ebay un meuble pour y installer tous les verres qui étaient à l’étroit dans le buffet. J’avais déjà acheté mon buffet sur ebay, à un prix relativement bas, car je « manquais de place » dans mon ancienne cuisine. C’est un meuble de type breton en bois sculpté, que j’ai amoureusement poncé, ciré. Tout le monde est unanime, ce buffet est superbe. J’ai donc cherché à coordonner les deux meubles, dans un souci esthétique et d’harmonie d’ensemble…

Mais alors, où est le problème ? Il y en a deux.

Le premier c’est que, bien qu’étant très beaux, ces deux meubles ne correspondent absolument pas à mes goûts et à ceux de Fabien (c’est le prénom de mon amoureux !). On admire le travail d’artisan, on trouve que le bois est chaleureux, mais ce n’est pas notre style. Nous on aime les lignes épurées, les meubles contemporains et les ambiances zen. On aime les ambiances un peu exotiques qui nous emmènent en Asie, sans trop de fioritures…

Le deuxième problème, c’est que, finalement, l’achat du deuxième meuble n’était pas forcément justifié. Je n’avais pas besoin d’un meuble pour ranger le surplus, mais au contraire, je devais vider le superflu pour faire de la place… C’est ce que j’ai de toute façon fait depuis… Maintenant j’ai deux meubles dans lequel il n’y a plus tant que ça…

Dans mon idéal, et je ne suis pas la seule à le penser à la maison, dans une salle manger il devrait y avoir une table et des chaises. Rien d’autre. La cuisine (pour autant qu’elle soit tout de même un minimum spacieuse) devrait être suffisante pour ranger ce qui se trouve habituellement dans les meubles de la salle à manger, à savoir assiettes, plats, couverts, verre à vin et à alcool, verrines, nappes, serviettes…

Je n’y suis pas encore tout à fait arrivée. Il faut encore que j’organise mieux l’espace et que je bouge certaines choses qui se trouvent dans la cuisine (encore elle, vous voyez que j’y reviens toujours…) comme par exemple l’appareil à raclette, que je ne peux pas me résoudre à donner car j’adore ça en hiver, mais qui pourrais très bien être rangé dans le placard de la buanderie… Pour tout avouer, il faut d’abord que le couvreur se décide à venir réparer ma plateforme car pour l’instant, il pleut dans la buanderie et je ne veux donc pas risquer d’y entreposer des électros… Mais la révolution est en marche !

En pratique, voici la liste de mon désencombrement.

Les 10 licenciés de la salle à manger :


1) Les verres à bières : parce qu’on est peut-être belges mais on ne boit pas de bière à la maison. Je n’aime pas trop et Fabien en a trop bu pendant son année d’univ’, ça l’a dégoûté, et je ne m’en plains pas ! J’en achète une fois par an, pour son anniversaire, parce que les hommes de sa famille et mon papa apprécient une bonne bière de temps en temps. J’ai donc gardé 6 verres à bière d’abbaye (que je pense sérieusement à ranger à la cave le reste de l’année…) mais le reste de la collection : viré !

2) Le service à jus d’orange : qui consistaient en 6 verres et une carafe, le tout pesant au moins une demi tonne. J’ai la force d’un piou-piou qui est pas trop en forme, et il me fallait 4 bras pour soulever la carafe et au moins deux pour soulever un verre… bye bye

3) Une grande partie du service à grappa : oui, ça existe des «verres à grappa»! même que j’en avais 24 ! Et en cristal en plus, moi qui ai une fâcheuse tendance à tout laisser tomber un jour ou l’autre et qui déteste tout ce qui ne rentre pas dans le lave-vaisselle (mmmh, je vous voir sourire quand je dis « lave-vaisselle », on y reviendra un jour…). J’en ai tout de même gardé six, Fabien étant d’origine italienne, c’est une des rares choses qu’il apprécie, avec le whisky.

4) Le service à vin taille XX-Méga-Trop-Large : le genre de verre qui ne rentre même pas dans l’armoire. Bien que l’argument principal de vente soit que le vin est meilleur, mieux aéré dans de grands verres, ce n’est pas vrai. Si c’était le cas, ces verres seraient utilisés lors des dégustations de vin. Or lorsque vous allez à une dégustation, les verres sont tout petits… Et puis, je pense que c’est un « pousse-au-crime ». Si on les remplis au même niveau qu’un verre normal, on vide la moitié de la bouteille … Le verre de vin journalier devient donc une demi-bouteille de vin, y’a de quoi devenir alcolo !

5) Les nappes : ça y est, on a sauté le pas, désormais on mange directement sur la table en bois. On utilise des planches pour faire notre tartine quand c’est nécessaire. Plusieurs raisons m’ont poussée à bannir les nappes. La première c’est que les taches n’accrochent pas sur ma table en bois qui est traitée à l’huile. Un  petit coup de torchon légèrement humide et il n’y a plus rien(même pour les taches de tomates ou de vin). Par contre, elles accrochent super bien sur mes anciennes nappes en coton blanc, tellement bien qu’il impossible de les récupérer ! La deuxième raison c’est que, par flemme, il m’arrivait de laisser la nappe sur la table le soir, pour ne pas avoir à la remettre le lendemain matin. Mais la nuit, mes terroristes à poils (comprenez « mes chats ») adoraient allez se rouler sur cette « couverture » installée en hauteur, laissant çà et là des touffes de poils, pas très goûtues pour accompagner la tasse de café au réveil…

6) De nombreuses verrines : quand je me suis installée, tout le monde m’en a offert, parce que les gens savaient que j’aimais cuisiner… C’est gentil mais ça prend un temps fou à faire, les verrines… J’en fait toujours, là n’est pas la question. Mais uniquement quand on n’est pas plus de 6 ou 8. Au-delà, ça demande trop de travail et de chipotage. Donc, il n’est pas nécessaire d’en avoir énormément. Et puis, j’ai un «truc» ! Je vous en parlerai plus bas...

7) Le courrier en attente : qui n’avait absolument rien à faire là, on est bien d’accord... Surtout pas s’entasser sur un coin du buffet. Désormais je traite le courrier tout de suite. Ce qui est à jeter, va directement dans la corbeille à papier. J’essaie aussi de combattre la publicité exagérée. Par exemple, j’ai récemment écrit chez « 3 suisses » pour leur demander d’arrêter d’envoyer du courrier papier toutes les semaines, vu que je reçois déjà quasi tous les jours leur « promos » dans ma boîte mail (une adresse « poubelle » réservée aux achats internet, redirigés vers la boîte « spams » mais chuuut, ils n’ont pas besoin de le savoir !). Je leur ai aussi suggéré de modifier leur packaging car je pense que l’emballage plastique qui protège chacune de leur pub n’est vraiment pas justifié. Ok ça protège de la pluie si le facteur dépose mal le courrier dans la boîte aux lettres, mais EH OH, c’est de la PUB ! Pas un document vital ! Est-ce bien nécessaire d’user les ressources de la planète pour ça ??? Bon j’écrirai prochainement un article sur mes manières de combattre la publicité intempestive, car je m’éloigne du sujet initial, mais j’ai énormément de choses à dire à ce sujet… Revenons au courrier… Ce qui ne doit pas être jeté, renvoyé, réexpédié, je m’en occupe tout de suite. Ce qui doit être classé va dans un bas dans le bureau, je classe tout deux fois par mois. Les factures à payer vont directement dans mon kakebo à la date prévue du paiement, comme ça je ne suis jamais en retard et je peux prévoir la dépense. Le courrier qui ne m’appartient pas (ça arrive très souvent dans mon village), je le met dans mon sac et je n’oublie pas de les déposer à la poste avec la mention « livré à une mauvaise adresse » ou encore « cette personne n’habite pas à cette adresse ».

8) Les manteaux et sacs : que je jetais négligemment sur une chaise en rentrant du boulot, vont directement au porte-manteau, dans le bureau, quand je rentre. Il faut dire que depuis que j’ai fait le vide dans ma garde-robe, j’ai enfin pu ranger dans la garde-robe ce qui s’entassait sur le porte-manteau. Du coup, ça aide…

9) Le porte-olive : celui de la Costa brava dont je vous avez déjà dans mon introduction de blog ! M’en fout, moi, j’y suis même jamais allée à la Costa Brava... «Un porte-olive»... non mais franchement, faut arrêter avec ce genre de cadeau... ça devrait pouvoir être interdit un truc comme ça!

10) La litière des chats : elle n’a été déplacée que de 50 cm, côté cuisine, mais au moins, elle n’est plus à la vue de tous!

Les 10 renouvellements de contrat :

1)Les verres à vin : parce que je ne bois pas de bière, mais j’aime le vin ! Et j’en ai quelques un parce que j’en ai déjà cassé pas mal, donc je préfère tout garder, en réserve...

2) Les 12 flûtes à champagne : 3 services dépareillés(6+2+4), parce que, comme les verres à vin, j’en ai déjà cassé pas mal en 5 ans... Mais je m’en fout, ce qui importe, c’est le contenu, pas le contenant.

3) Des serviettes en tissu : lavables, plus écologiques que celles en papier. Bon, j’avoue, j’en ai encore en papier, mais quand elles auront été utilisées, je suis décidée à n’en plus racheter.

4) Deux services de «belle» vaisselle : 1 service carré, 1 service rond, chacun pour 6 personnes et tout blancs.

5) Quelques plats de services

6) Quelques saladiers

7) Quelques supports pour l’apéro: nous y revoilà ! J’ai donc tout de même gardé quelques verrines (2 services différents, chacun de 12 pièces identiques), un service à cuillère apéritive sur un plateau tournant, et des verres à bougies de récupération. Si je devais absolument ne garder qu’une seule chose parmi tout ça, je choisirais sans hésiter les verres à bougies ! J’aime leur design épuré. Ils sont multitâches, je peux les utiliser comme verrines, mais aussi comme verre pour l’apéro, pour présenter des sauces, des petits légumes, ou les réutiliser comme photophore. Je les adore ! Un maximum d’utilisation pour un minimum de place.

8) Un service à couverts «Laguiole», acheté par ma maman sur une brocante, que j’utilise uniquement quand je reçois des gens.

9) Un service à salade de fruit, que je tiens de ma grand-mère, et que j’utilise aussi bien comme coupe à glace, ramequin à crème dessert (crème catalane, pudding,...),

10) Deux cloches pour protéger la nourriture l’été des petites bébêtes qui volent (ou des chats qui marchent... c’est selon...)

Voilà, contrairement à la cuisine, je n’ai pas grand chose de plus dans mes armoires de salle à manger... Ce ne sera donc pas trop difficile de passer à «zéro armoire» d’ici quelque temps... ou du moins de passer à une petite armoire, ce serait déjà bien...

See you soon

Kokane

samedi 23 février 2013

Bilan de l'utilisation du Kakebo de Dominique Loreau

Je fais une petite parenthèse dans ma série «minimalisme pièce par pièce» pour vous parler du Kakebo de Dominique Loreau.

En octobre dernier, j'étais à la recherche d'un agenda des comptes à remplir à la main. J'avais bien essayé de tenir mes comptes sur un tableur mais je n'étais pas assez rigoureuse.

Je suis tombée sur le Kakebo tout à fait par hasard et j'ai tout de suite été séduite par l'aspect esthétique et japonisant du carnet.

J'ai lu l'introduction et j'ai essayé de mettre en pratique les principes dès le 1er janvier. Voici un petit compte rendu de mon expérience.

- prévoir chaque mois ce que l’on va dépenser : chaque début de mois, je calcule l’argent qui rentre, les dépenses récurrentes (emprunt hypothécaire, assurances, taxes, internet...), les dépenses ponctuelles mais prévues (entretien voiture, vétérinaire, travaux de rénovation...) et les dépenses quotidiennes variables (alimentation, carburant, nourriture des chats...). Je détermine ensuite un budget pour chaque chose. Si c’est un peu serré, soit je retire le montant nécessaire de mon compte-épargne si c’est absolument nécessaire, soit je post-pose la dépense. Ce que j’ai fait, et qui ne se trouve pas tel quel dans le kakebo, c’est un tableau récapitulatif avec les dépenses fixes qui reviennent au moins une fois par an (emprunt, assurances, taxes). Ce tableau reprend l’intitulé de la dépense, le montant, la récurrence, le total par an, la moyenne mensuelle et la référence de l’organisme. Comme ça, jamais de mauvaise surprise ! Et chaque mois, je sais exactement quelle facture va arriver dans la boîte aux lettres.

-noter jour après jour les dépenses : je le fais quasiment tous les jours, du moins pour ce qui est des petites dépenses en monnaie, histoire de ne pas oublier . Pour ce qui est des grosses courses, il m'arrive de le faire le lendemain, si je n'ai pas le temps le soir (ou si j'ai la flemme), mais je note tout. Deux-trois fois par semaine, je vérifie les comptes en banques pour voir s'il y a des choses à ajouter. Et lorsque je reçois le relevé visa de mon homme, je note immédiatement par rubrique sur la page prévue.

- privilégier le paiement par carte: je dois dire que j'ai un peu de mal avec ça. D. Loreau prétend que payer en liquide nous rend plus conscient et responsable par rapport à ce qu'on dépense. Ce n'est définitivement pas le cas pour moi... Je ne dépense pas moins parce que j'ai de l'argent en poche... Je n'aime pas trop avoir de l'argent sur moi, je ne trouve pas ça très sécurisant et, d'ailleurs, la plupart des magasins où je fais mes courses (Biocap notamment) demandent à leurs clients de privilégier la carte bancaire. Je paye donc généralement mes courses par carte de banque ou grâce à ma carte "Ticket Restaurant". Je paie uniquement en liquide à la ferme car il n'ont pas de lecteur de carte...

- s'en servir d'agenda / journal intime : il m'arrive de noter quelques trucs dedans, mais je n'ai jamais été très très "agenda"... Donc ce n'est vraiment pas son utilisation première. Par contre, je me sers du calendrier mensuel en début de chaque mois pour planifier mes repas. Et ça, c'est bien pratique. En fin de mois, je note aussi mes observations par rapport au budget du mois écoulé, ce que je peux améliorer et mes «objectifs» pour le mois suivant.

- remplir les différentes fiches en fin de kakebo : je l'ai fait pour ce que je savais remplir mais il y en a vraiment qui ne servent à rien. Par exemple, je n'ai qu'une seule maison, dont je suis propriétaire les fiches «maison 2» et "location" n'ont donc pas de sens pour moi... Pareil pour les taxes, ou pour le résumé des dépenses, cela ne correspond par forcément à ce dont j'ai besoin, et j'aurais apprécié des tableaux plus "neutre" pour pouvoir les remplir à ma guise... De plus, concernant les dépenses, D. Loreau propose dans son introduction de déterminer des rubriques. C'est ce que j'ai fait, sur base de ses proposition, en me créant en petit tableau (que j'ai collé en début de Kakebo pour pouvoir y jeter un oeil de temps en temps) ou j'ai attribué des numéros aux rubriques. Mais il n’est pas possible de détailler ces rubriques dans le tableau récapitulatif...


En conclusion :

Ce que j'aime : l'esthétisme du carnet beaucoup plus sympa et féminin que les livres de comptes standards. Le fait d’avoir matériellement ce carnet me donne "envie " de le remplir et d'être plus rigoureuse dans ma tenue des comptes.

Ce que je n'aime pas
: ce n'est pas assez personnel... Il y a des pages qui pour moi ne servent à rien ou dont les libellés ne correspondent pas à ma réalité... Il est aussi un peu trop encombrant, car pour moi, certaines pages ne servent à rien...

Finalement, ce n’est peut-être pas si minimaliste que ça d’avoir acheté ce kakebo... J’aurais aimé créer une application Kakebo pour Ipad/Iphone, mais mon amoureux me dit que c’est trop compliqué... Donc, l'année prochaine, je fabriquerai moi-même mon propre kakebo en papier recyclé! J’ai déjà quelques idées :)

Et vous, est-ce que vous gérez vos comptes ? Avez-vous testé le Kakebo ?

See you soon

Kokane

jeudi 14 février 2013

Minimalisme, pièce par pièce : la cuisine.

Bonjour à tous,

J’ai décidé de faire une petite série d’articles sur ma façon de vivre le minimalisme, pièce par pièce.
Nous avons tous  nos petites préférences et nos points faibles . Pour ma part, j’adoooooore cuisiner, depuis que je suis toute petite, j’y trouve réellement une immense satisfaction . Je teste, je bidouille, les mélanges sont tantôt heureux, tantôt malheureux. Bien que, comme le bon vin, je m’améliore avec l’âge !

C’est donc tout naturellement que je vous parlerai de ma cuisine pour cette première édition.
C’est par cette pièce que j’ai commencé mon « grand nettoyage », c’est également l’endroit où je suis le plus de fois revenue pour vider encore et encore. Probablement parce que c’est là que j’ai le plus de choses, et que ce sont des choses dont j’ai parfois du mal à me séparer.
Mais  étonnement, depuis que je me suis séparée d’une tonne de gadgets qui étaient censés me faciliter la tâche ou me permettre de faire plus de choses, je cuisine encore plus, et de façon plus originale. Parce qu’en fait, la véritable essence de la gastronomie, ce n’est pas tant l’ustensile utilisé, que le mélange de saveurs et l’amour qu’on met à préparer un plat !

Voici donc ma liste, non exhaustive…

10 objets que j’ai viré, sans préavis, ni indemnités :

1)      Le cuit-vapeur : que j’avais depuis 6 ans, et que j’ai utilisé 3 fois . Je sais que c’est plus diététique, mais moi j’aime pas… en plus ça consomme de l’électricité , il y a 10 pièces à laver à chaque utilisation , et finalement,  une passoire inox que l’on pose au-dessus d’une casserole d’eau bouillante va tout aussi bien, si ce n’est mieux. Au moins, on peut rajouter des épices (honnêtement, le poisson vapeur sans rien d’autre, c’est quand même bof ! non ?) et on peut profiter de la cuisson des pâtes ou des pommes de terre pour récupérer la vapeur !

2)      Le mini-mixeur : dont le joint ne retenait plus rien du tout. Du coup, la dernière fois où j’ai mis un peu de liquide dedans, j’en ai eu partout (et je pèse mes mots). Au départ, je m’étais dit, allez, on le garde pour ce qui est sec… mouais… Finalement, j’en ai un grand, qui va très bien, inutile de multiplier.

3)      Le coupe-fromage et le coupe foie gras : dans le genre de trucs qui sert à rien… moi quand je coupe du fromage, je prends un couteau, généralement le même que celui que j’utilise pour beurrer ma tartine ou couper mes légumes, et ça fonctionne très bien !

4)      Les Tupperwares dépareillés (ou pas) : qui encombraient le fond de l’armoire, qui puaient je ne sais quoi alors que je ne les avais utilisés que 3 fois dans ma vie, et qui en plus, n’étaient absolument pas ergonomique pour mon congélateur. J’ai gardé uniquement les boites plastiques carrées et rectangulaires qui s’empilent et s’emboîtent parfaitement dans l’armoire, le frigo et le congélateur. Ils sont multitâches, je les utilise indifféremment pour stocker de la soupe, un reste du souper, des élastiques, de la salade pour aller boulot…
5)      Les couteaux d’une matière fort bizarre qui rouillent quand on les utilise... Ce n’est pas qu’ils coupaient mal, ou qu’ils ne tenaient pas bien en main, ou qu’ils étaient moches… Non, mais ils s’oxydaient et rouillaient, et il fallait les gratter avec une éponge en fer avant et après de les utiliser. Malgré ça, ça laissaient des traces noires sur la nourriture. C’était un cadeau qui a mon avis n’était pas bon marché, donc j’ai hésité... mais pas trop longtemps quand même !

6)      Les nombreux ouvre-bouteilles : franchement, pour autant qu’on ne soit pas des poivrots mon homme et moi, un bon ouvre-bouteille qui est en même temps décapsuleur, ça suffit. A la limite, on en met un dans la voiture pour les jours de pique-nique improvisé mais vraiment, pas plus …

7)      La théière pour une personne : là encore, trop de choses à laver pour l’usage et trop de place dans l’armoire. J’utilise à la place un filtre qui s’utilise et se range directement sur la tasse. J’en ai deux à la maison, un au boulot, et une grande théière pour quand on est plusieurs. (Je suis une grande consommatrice/amatrice de thé)

8)      La Nespresso : cette machine est une véritable arnaque ! C’est vrai que le café n’est pas mauvais, ça je ne peux pas le nier. Mais vous avez déjà vu le prix du café au kilo ???  J’ai opté pour la bonne vieille cafetière, et franchement c’est encore mieux. J’achète mon café à la ferme, qui se fournit chez un spécialiste local (je pourrais aller directement au magasin de café, mais au moins, je ne fais qu’un arrêt shopping…), je dose comme je l’entends et le café est exquis.

9)      Les rouleaux de cellophane et « papier-tartine » : en fait, ce n’est même pas moi qui les avait achetés, on me les a donné parce que « tu-verras-c-est-pratique »… eh ben non, désolée, moi le cellophane, ça m’énerve, c’est trop pas écolo, on enlève un morceau et dans la demi-seconde ça se replie et ça colle, pouah… le papier-tartine, je ne m’en sers pas, jamais. Avant, je réutilisais mes sachets de pain… Bon, maintenant, je fais mon pain moi-même donc c’est vrai que le stock s’épuise peu à peu (je les composte quand même quand ils sont plein de trous!). Mais il m’est arrivé dernièrement d’utiliser un essuie pour emballer mes petites affaires à la manière des furoshikis japonais et ça me plait bien (merci au passage à Leo Jonhson pour son explication exceptionnelle sur le blog de sa maman, la formidable Bea Johnson de «Zero Waste Home»). J’ai aussi demandé à mon amoureux si je pouvais lui faire un petit sac en tissus pour remplacer les sacs en papiers . Il n’a pas eu l’air d’être réticent à l’idée…mais je crois que c’est surtout parce que je lui ai dit que j’allais y écrire «May the lunch be with you» avec une tête de Dark Vador...

10)   Tous ces objets qui sont utiles mais que l’on possède en dizaines d’exemplaires, pour tous les jours, pour les grands jours, pour le pique-nique et les jours où il pleut  : tasses, verres, assiettes, bols… Non vraiment, ça ne sert à rien d’avoir 18 services de chaque…

Les 10 objets que je garde et, surtout, utilise :

1)    Deux bonnes planches à découper : pour découper (tadaaam, vous vous y attendiez pas hein !), des légumes, de la viande, mais aussi poser les pizzas qui sortent du four, présenter des plats de manière un peu rustique sans avoir à salir un plat supplémentaire

2)    Quelques bons couteaux bien aiguisé, un éplucheur : parce que couper un poulet avec un économe, franchement c’est pas top…

3)      Un presse-ail : que j’ai acheté il y a quelque mois et dont je ne saurais plus me passer parce que l’ail frais et tellement meilleur que l’ail en poudre. Allez-y, vous, pour réduire de l’ail en purée avec une petite cuillère !

4)      Mon robot ménager : là je vais m’attirer les foudres des plus minimalistes des minimalistes, mais sorry, moi, mon robot est indispensable (bien plus que le micro-ondes par exemple que j’hésite franchement à garder). Explication : je fais du pain tous les jours (je n’ai pas besoin de machine à pain, j’ai déjà un four, et on ne sait pas faire cuire de baguette ou de couques beurre dans une MAP). Je cuisine des cakes, pâtisseries , cookies et pizzas toutes les semaines (pas de produits pré-emballés et huile-de-palmés chez moi !). L’été, je dois émincer, couper en dés, des kilos et des kilos de légumes qui viennent de mon jardin que je stocke pour l’hiver. Ca mixe les sauces et vinaigrettes en un temps record, bat les œufs en neige, fouette la crème fraîche, fait les pâtes dures, les pâtes liquide, la mayonnaise. Bref, ça me fait gagner un temps considérable en cuisine. Pas de discussion possible, c’est un indispensable ! (d’ailleurs après relecture, je m’aperçois que je vous ai parlé d’UN couteau, d’UN presse-ail, mais là je vous parle de MON robot, avant même de parler de casseroles ! c’est presqu'une histoire d’amour… )

5)      Deux cuillères en bois : pour « fristouiller » mes petits plats qui mijotent sur le feu sans rayer le fond des casseroles

6)      Quelques supports de cuisson : 4 casseroles en inox : une petite – deux grandes – une énorme pour les grosses marmites de soupe à congeler ou les couscous et spaghettis party. Une casserole  en fonte (qui va aussi bien sur les taques de cuisson que dans le four), deux larges poêles en inox, un grill, deux poêlons. C’est déjà pas mal, me direz-vous ! je suis loin du compte de certains minimaliste qui se contentent d’une casserole et d’une poêle mais je me console en me disant que je cuisine beaucoup …

7)      Une passoire en inox, dont je vous parlais plus haut, et que j’utilise comme passoire, comme cuit-vapeur, et parfois aussi pour rincer certains légumes.

 8)    Un grille-pain : juste parce que j’adore un toast chaud, avec du beurre, trempé dans un café bien noir ou une tasse de cacao !

9) Un verre gradué pour mesurer la farine, le sucre, les liquides, le riz, etc... hyper pratique, probablement mon meilleur achat en cuisine

10) Une carafe d’eau et un «soda club» : parce que j’en avait marre d’acheter 20 litres d’eau chaque semaine, de transporter tout ça du rayon jusqu’à la voiture, puis de la voiture jusqu’à la buanderie. Surtout que ma maison est reculée dans le terrain, que je ne sais pas m’approcher avec l’auto, et que ça monte pour arriver à l’entrée. Et pour tout avouer, la dernière fois, le plastique qui entoure les bouteilles s’est cassé, les bouteilles ont dégringolés la pente, avec mes sacs à bout de bras et ma doudoune remontée jusqu’aux oreilles, j’ai couru après les bouteilles fugueuses sous la pluie, je suis tombée «le cul par terre» ... et j’ai bien ri ! et je suppose que vous aussi :-) Mais, sérieusement, l’eau du robinet est hyper contrôlée et la mienne n’a vraiment aucun goût désagréable donc je trouve ça bête d’en acheter, ça fait des déchets et ça coûte infiniment plus cher que l’eau du robinet. Le soda club, c’est mon homme qui l’utilise car il boit essentiellement de l’eau pétillante (plus de sodas à la maison depuis des mois) et ça revient au même prix que celle du magasin. Les cartouches sont recyclées, ça fait un geste pour la planète.

Comme je le disais plus haut, ces listes ne sont pas exhaustives... J’ai évidemment d’autres choses dans mes placards (verres, assiettes, bols, saladier, plat à four, ...). J’ai même une armoire au-dessus du frigo que j’appelle «l’armoire de la honte», où je range mes ustensiles à pâtisserie, que je refuse catégoriquement de vider... J’ai une armoire où je range dans des boites de conservations transparentes toute mon épicerie de secours : farines, sucres, café, lentille, fruits secs, céréales... Une autre où je garde précieusement mes livres de cuisines favoris, qui malgré un tri récent, fait encore un belle collection. (hmmm une idée d’articles sur mes livres essentiels en cuisine vient de surgir...ça intéresse quelqu’un ?)

Je suis donc encore loin de la cuisine minimaliste des magazines de déco... Mais que de chemin parcouru depuis quelques semaines...

Sur ce, je vous laisse chers lecteurs, et je vais préparer une petite «pappa al pomodoro» tirée du livre «Saveurs de Toscane».

Ciao bambini !

Kokane

jeudi 7 février 2013

Se désencombrer : principes généraux.

Hi, everybody !

Au début, on commence sa vie d’adulte, on a rien... ou au contraire déjà beaucoup, lorsque comme moi on récoltait soigneusement “tout ce qu’il faut”, bien avant de quitter la maison paternelle. On achète ou récupère des assiettes, des bols, un cuit-vapeur, des draps, un deuxième service d’assiettes (souvent hérité de la cousine de la voisine de la grand-mère... trop kitsch “mais-ça-peut-toujours-servir”)...Il y a ce qu’on achète petit à petit, de visite chez «Maisons du Monde» en visite chez Ikea... Puis il y a ce que les gens vous offre, au début et tout au long de votre vie. Je suis sûre que vous aussi vous l’avez le service à olives qui vient de la Costa Brava ! Les plus chanceux auront, eux, reçu le coupe saucisson ou les ustensiles de cuisine miniature ! Sans parler des décorations incontournables et absolument nécessaire dans toute maison raffinée qui se respecte : la statuette en forme de feuille de cannabis qui chante ou encore le porte-photo en forme de phallus... J’arrête là, si vous aimez les inventaires, lisez plutôt “L’inventaire” de Jacques Prévert, qui a, lui, le mérite d’être poétique.

Insidieusement, donc, les tiroirs se sont remplis. On a racheté une autre armoire, puis une autre étagère, une autre bibliothèque, un autre bureau... “Y’a de la place !”... oui mais à force il n’y en a plus, de la place. Et quand on commence à devoir rentrer les fesses, la panse et tout ce qui dépasse pour pouvoir se faufiler d’une pièce à l’autre, il est temps d’agir !

Je n’ai pas encore fini mon désencombrement, mais j’y travaille chaque jour et certains jours plus que d’autres. Voici les conseils que je pourrais donner. Pas de scoops, mais une sorte de synthèse de ce que j’ai pu lire à gauche, à droite et au milieu, testé et approuvé.

Il faut le vouloir ! Si vous m’aviez dit il y a un an que je vendrais mes collections de bouquins sur le Feng-Shui et la décoration de table (pour ne citer que celles-là) ou encore que je virerais le service à jus d’orange hérité de ma grand-mère, je vous aurais probablement traité de cinglé... Ce n’est pas parce que je dis que le minimalisme me convient d’un point de vue philosophique et psychologique que c’est forcément le cas pour vous, là, tout de suite, maintenant... je suis néanmoins convaincue que se libérer des choses matérielles inutiles ne peut que libérer psychologiquement et ouvrir l’esprit à de nouvelles possibilités, nous permettre de vivre de façon plus riche et plus intense en se recentrant sur ce que l’on ressent plutôt que sur ce qu’on a.

Commencez petit ! Si comme moi vous avez emmagasiné l’équivalent de 3 cuisines de restaurant (mais version “qualité solderie”), un bon nettoyage s’impose mais il ne sera peut-être pas possible de vider les armoires en une fois. Si vous y arrivez, tant mieux... Mais vous allez voir que quand vous croirez avoir fini, après quelques jours ou quelques semaines, vous allez vous dire “tiens ça non plus j’en ai plus besoin... et puis ça aussi... allez hop, on re-check !” Le plus important, c’est de s’y mettre, ensuite, ça vient tout seul.

Parfois, on hésite !
Vous pourriez aussi vous sentir bloqué sentimentalement. Vous allez probablement retrouver au fond de l’armoire du bas, derrière les Tupperware de Tata Jacqueline, ce petit service en porcelaine chinoise  fort mignon que vous avait offert votre meilleur pote, et que vous aviez tout simplement oublié. Gardez-le ! Ne vous faites pas cette peine. Vous pouvez commencer à l’utiliser, maintenant que vous l’avez retrouvé. C’est vrai après tout, ce n’est pas fait que pour manger des nouilles, vous pouvez aussi l’utiliser pour boire votre café ou pour présenter les sauces lors de votre prochaine “Tacos Party” ! Et puis, si dans un mois vous ne l’avez toujours pas sorti, vous pourrez l’abandonner plus facilement.

Une pièce à la fois ! Quand vous êtes décidé, vous verrez, c’est l’euphorie. Vous avez trouvé le graal, la recette ultime du bonheur, “une totale liberté cosmique vers un nouvel âge réminiscent” ! Minute papillon, comme dirait ma maman... Rien ne sert de se presser (sauf si vous déménagez de l’autre côté du monde dans trois jours, là, il faut se grouiller). Mieux vaut prendre son temps, une pièce à la fois, tiroir après tiroir. Tant pis si ça vous prends 6 mois, vous avez bien mis des années à les remplir, rien ne presse. Posez-vous un peu, prenez le temps de réfléchir à ce que vous avez en main, et posez-vous les bonnes questions. Est-ce que je m’en suis déjà servi? Est-ce que, maintenant que je l’ai retrouvé, je pourrais m’en servir ? Est-ce que ça pourrait servir à quelqu’un que je connais ? En fonction des réponses, soit vous gardez, soit vous mettez en stand-by, soit vous donnez, soit vous vendez, soit vous jetez(non, ce vieux service de fourchettes à fromage en plastique imitation bois délavé n’intéressera personne!). Essayez de prendre une décision immédiate, et si ce vous n’arrivez pas à vous décider, mettez l’objet en question de côté (à la cave ou au garage). Si dans 6 mois vous n’en avez pas eu besoin, la question ne se posera plus, vous pourrez vous en débarrasser.

Arrêtez d’accumuler ! Lorsque vous aurez désencombré à un point qui vous convient, n’encombrez plus ! La tentation peut parfois être grande d’acheter, pour de multiples raisons ( «c’est bôôôô !», «c’est pas cher!», «je m’ennuie, tiens si j’allais faire du shopping...») mais désormais, posez-vous les bonnes questions avant d’envisager un achat. Est-ce vraiment utile ? Est-ce que cela m’apportera vraiment du plaisir à long terme ? Il n’y a pas de liste type des choses à posséder ou pas pour être heureux / efficace / autonome / (ajouter le qualificatif qui vous convient). Par exemple, beaucoup de minimalistes ne possèdent pas de robot ménager. Moi, si ! Je fais mon pain tous les jours, des gâteaux, cookies et autres pâtisseries au moins une fois par semaine, j’émince des kilos de légumes de mon potager chaque été. Avoir un robot ménager me fait gagner énormément de temps et me simplifie considérablement la tâche ! C’est aussi ça le minimalisme!

Occupez vous de vos oignons !
Ceci s’adresse plus particulièrement aux personnes qui vivent en couples. Je comprends que lorsqu’on est parti sur sa lancée, on ait envie de tout virer, y compris le T-shirt de rhéto du bonhomme qui pourrit au fond la garde-robe. Gardez-vous en ! Votre âme soeur n’est peut-être pas prête à ça. Pour ma part, cette idée de désencombrement est née d’une conversation avec mon amoureux. Si je l’avais écouté, je pouvais tout jeter... En fait, ce n’est pas tellement vrai... et si l’idée, à la base, venait de lui, je me suis déjà détachée de beaucoup plus de choses que lui dans tous les domaines... Ce sont maintenant ses livres qui remplissent la plus grande partie de la bibliothèque et, devinez quoi, ma garde robe fait désormais 1/4 de la sienne ! Alors je me contente de l’inspirer et de proposer!

Se désencombrer, c’est aussi dans la tête !
Lorsqu’on arrive au stade où l’on a besoin de dématérialiser son existence, je pense que cela vient essentiellement de l’esprit. Vivre avec moins, c’est aussi vivre avec l’essentiel, pas seulement d’un point de vue matériel. Utilisez moins de choses, simplifier ses horaires, ses routines (de ménage, maquillage, shopping) permet de gagner du temps. Profitez-en pour utiliser ce temps à bon escient en faisant ce que vous avez envie de faire. Pour ma part, je prends notamment le temps d’écrire, chose qui m’avait beaucoup manqué depuis mon adolescence. Désormais, le matin, lorsque je déjeune, eh bien je mange! Je n’en profite plus pour faire mille choses en même temps. Quand un de mes chats me réclame, je m’occupe de lui, je ne prétexte plus que je suis trop occupée (mais si ils me comprennent, mes chats!). J’adore cuisiner, et bien que les tiroirs de la cuisine se soient considérablement vidés, je cuisine encore plus souvent et plus de choses différentes.

Le minimalisme ce n’est pas se priver de ce qu’on a pas, c’est être heureux avec ce qu’on a et prendre le temps de l’apprécier.

Et vous, quelle est votre expérience minimaliste ?

See you very soon ! ;)

Kokane

lundi 4 février 2013

Introduction

Bonjour à tous et toutes,

cela fait quelques années que je me dis “je vais ouvrir un blog”. Pour parler de ce que j’aime, de ce que je fais, de ce que je ne fais pas... Sans doute, jusqu’aujourd’hui, je n’avais pas trouvé de sujet dans lequel j’avais envie de m’impliquer à ce point.

Je suis un peu comme ça, j’aime faire et défaire, j’aime changer d’occupation, même si mes hobbys reviennent par cycle. Avant toute chose, j’aime découvrir, essayer de nouvelles choses. J’ai des périodes “couture” ou “tricot”, des périodes “ponçage de bois” et “fabrication carton”, des périodes “cuisine” et “jardinage”... j’ai des périodes “ébullition” et des périodes “glandouille” !

Mais vous allez me dire : “Qu’est-ce que tu nous veux exactement la novice ???”

Je n’ai pas commencé ce blog pour vous parler de mes folies créatives éphémères... quoi que.. “pas que”. Car on ne se refait pas, il restera toujours une partie de moi qui ressentira ce besoin de créer, de tester, de curioser !

Mais peut-être plus de la même façon et moins compulsivement.

Il y a quelque temps, j’ai ressenti une drôle de sensation. TROP ! Trop de choses qui m’entourent. Trop d’objets en tous genre qui ont débarqué dans ma vie et qui s’y sont imposés pour des raisons toutes plus obscures les unes que les autres. Trop de meubles qui emmagasinent toutes ces choses qu’on ne sait même plus qu’on possède. Trop d’électros qui n’ont jamais servi ou si peu. Trop de vaisselle. Trop de bouquins. Trop de bougeoir. Trop de chaussures . Trop de tout ! On ne dirait pas comme ça, à première vue, parce que je suis plutôt balaise point de vue organisation et rangement... Et pourtant ! C’est fou ce que l’on peut accumuler en quelques années !

J’ai donc décidé de remettre de l’ordre dans tout ça, de vider, vider et encore vider... Plus je vide les armoires, plus je vide ma tête et je me sens bien !

Je vous raconterai mon parcours vers une vie plus simple, plus écolo, et plus sereine.

Itinéraire vers le minimalisme... Prochain arrêt : ma “méthode” de désencombrement.

See you soon ;)

Kokane