Depuis quelques temps, quand les gens me demandent « et
alors, c’est pour quand », et que je leur répond « fin novembre »,
une phrase suit inévitablement « oh ! tu verras, on y sera vite… ».
Je peux vous assurer que je ne vois pas ça du même œil, et que le temps, ces
derniers mois, me semble bien long… Ce qui me fait penser d’ailleurs, que cela
fait désormais 9 mois que j’ai entrepris de désencombrer la maison… et je n’ai
pas encore fini. Alors, ok, j’ai fait une pose de quelques semaines en début de
grossesse, et je ne m’y attèle pas 8h par jour tous les jours (il faut bien
aller travailler…). Mais tout de même… il m’arrive de penser que j’aimerais
bien avoir fini !
Petit problème mathématique…
Sachant que j’ai 9 « pièces » dans la maison
(cuisine, salle à manger, salon, salle de bain, bureau, buanderie, 3 chambres),
une grande cave et un garage, cela fait 12 points sensibles. Si j’avais évalué
à 2 jours par pièce le temps consacré à chaque « spot » et consacré 2
jours par semaine au désencombrement, cela faisait 24 jours à étaler sur 12
semaines, soit 3 mois à partir du mois de décembre, j’aurais donc dû terminer
en février dernier…
Ça aurait été définitivement trop optimiste. Ou du moins,
trop optimiste pour ce que j’ai envisagé d’entreprendre comme désencombrement.
Je ne dis pas ça pour saper le moral de mes quelques
lecteurs (ou le mien d’ailleurs…). Que du contraire ! Je vous explique…
Je parlais ce week-end avec une amie de cette décision de
simplifier mon quotidien, notamment d’un point de vue matériel. Cette amie très
proche, Aurélie pour ne pas la nommer, est très attachée à tout ce qu’elle
possède. Même un bouchon de champagne, elle ne sait pas le jeter ! J’ai
bien vu à sa tête que je ne l’avais pas convaincue en lui parlant de sensation
de liberté, de sérénité et de facilité d’entretien. Mai s elle m’a pourtant
avoué du bout des lèvres « oui, j’y pense… faudrait que je m’y mette… j’ai
pas le courage ni le temps ».
Et c’est bien là que je veux en venir ! Je pense que
dans une certaine mesure, beaucoup de gens ont peur de désencombrer, d’une part
pour des raisons sentimentales, d’autre part, de peur de devoir y consacrer
trop de temps. Mais le fait d’entamer ce processus même de désencombrement,
nous pousse à prendre conscience de nos habitudes de consommateur (devrais-je
dire de consomm’acteur ?) et donc d’éviter de continuer à encombrer, ce
qui n’est pas un mauvais début !
Et puis, à bien réfléchir, on s’en fiche si ça prend un an
pour arriver à un résultat qui nous satisfait ! L’important étant de s’y
mettre et de persévérer, à son rythme et selon ses moyens (physique,
organisationnel, etc).
C’était le petit moment philosophique du jour ! :-)
See you soon
Kokane
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